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Le dogue de Bordeaux

Il y a plusieurs mois que je voulais consacrer "la Race du Mois" au dogue de Bordeaux. J'ai donc demandé à Eugenia Chichkina, éleveuse sous l'affixe "Nostalgie de France" et auteur d'un livre sur la race de venir nous présenter ce géant impressionnant mais qui dégage bien souvent une douceur étonnante. Je dois admettre que je regarde toujours les dogues de Bordeaux en expositions et que j'ai fait de nombreuses photos. Je vous laisse en compagnie d'Eugenia et vous souhaite de vous passionner autant que moi par son travail.

 

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Champion Cetje van't Bulscampvelt

proprietaire : M. Vandermynsbrugge-Hustin

 

Son Histoire :

 

 Heureusement pour la race, les spécimens typiques se sont conservés dans des endroits retirés de France. Ch.Eisler a présenté les sujets très typiques aux expositions de Paris, Rouen et Spa (Belgique). Ils se sont distingués fortement des autres molosses. C’étaient les chiens « Sultane » (photo 10) et « Buffalo » (photo 11). Leur apparition a bouleversé l’opinion de Pierre Mégnin concernant les Dogues. Il a écrit avec contentement: « Ce n’étaient ni des mastiffs, ni des bouledogues. Ils étaient placés entre les deux races ».


L’apparition de ces chiens et l’impression qu’ils ont fait sur Pierre Mégnin l’ont poussé à rédiger la première description des caractéristiques du Dogue de Bordeaux. Il l’a publiée dans la revue « L’Eleveur » le 11 décembre 1892. Cette description a déterminé : la hauteur au garrot 60-70 cm ; la tête relativement grande avec le front large et aplati ; les babines pendantes ; le museau court et large ; la face ridée ; les oreilles très petites et fines ; la partie antérieure puissante ; la poitrine large et l’encolure corpulente ; les membres postérieurs à l’angulation faiblement marquée, souvent en position « jarrets de vache » ; la couleur rouge ou fauve-jaunâtre, de préférence la plus foncée ; le poil court et épais.

 

DB2.jpgChampion Brandoux Toezzz – prop. M. Bakker


L’année 1888 a posé la première pierre de la discussion durable concernant la couleur du masque chez les Dogues de Bordeaux. Pierre Mégnin estimait que le vrais Dogue devait avoir la truffe marron et le masque rouge, parce qu’il considérait le masque noir comme résultat du croisement du Dogue avec le Mastiff ou le bâtard du Mastiff. Il justifia sa position en évoquant le passage à Paris en 1888 de cirque anglais de M. Boston dont l’un des artistes possédait un énorme mastiff. Il écrit qu’en raison de la ressemblance entre le mastiff et le dogue, les éleveurs de ces derniers (Guayraud, Oblan et Fontan) espérant augmenter leur poids ont fait saillir leurs chiennes par ce chien les 14 et 15 juin 1888. En outre, un certain Tony a importé un mâle Mastiff. Finalement, à la suite de ces saillies, le masque de Dogue est devenu noir (H. Räber, « L’encyclopédie des chiens », 1994)


En 1890-1891 il n’y avait que des Dogues à masque noir aux expositions en France. Dans la revue « L’éleveur » Pierre Mégnin se désole qu’à cause de la prépondérance des masques noirs, la belle race Dogue de Bordeaux ait perdu son attrait.


A la base des connaissances de la race que Pierre Mégnin a recueillies à la période de 1863 à 1895, il a écrit un petit ouvrage « Le Dogue de Bordeaux » en 1896. Là, il a donné une description détaillée du Dogue et a indiqué une orientation correcte de l’élevage de cette race. Au fond, c’était le premier standard du Dogue de Bordeaux.
En Allemagne en 1897 dans le livre « Hunderassen » de Henri v. Bylandt a été publiée une description du Dogue de Bordeaux, qui était pratiquement un standard. Grâce à cet ouvrage la race est devenue universellement connue dans le monde cynologique et petit à petit elle a acquis une popularité en Europe.


La discussion acharnée concernant la couleur du masque a déterminé la nécessité de l’élaboration d’un standard officiel unique. Pour cela Pierre Mégnin et le marquis de Cherville se sont adressés au comité de la Société Centrale Canine. Malheureusement, les juges anglais et hollandais qui travaillaient dans ce comité à l’époque n’ont pu résoudre ce problème, puisque ils ne connaissaient pas la race.


Alors, Paul Mégnin le fils de Pierre Mégnin, le directeur du journal «L’Eleveur » s’est adressé à Monsieur Kunstler, professeur d’anatomie comparée de la faculté des sciences à Bordeaux, et lui a demandé de faire une analyse détaillée de l’état du cheptel.

 

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Champion President iz Dobryh Ruk – prop. Mme Priazhnikova


Le professeur Kunstler qui avait reçu, autrefois, quelques chiens de Pierre Mégnin pour son élevage a commencé une étude scrupuleuse de la race dans le but d’élaborer un standard. Il a rassemblé une collection exceptionnelle au musée d’histoire naturelle, ainsi que l’information et les conseils des propriétaires de Dogues. Il a publié en 1910 les résultats de son travail sur huit pages dans la revue « L’Eleveur » sous le titre « L’étude critique sur le Dogue de Bordeaux ».

Cet ouvrage contenait un grand nombre des documents et beaucoup d’informations précieuses concernant la race. Il y avait aussi une description assez précise du Dogue de Bordeaux et également un projet du standard qui selon le professeur Kunstler représentait pleinement les caractéristiques des vieux dogues de combat de France. Comme Pierre Mégnin il a présenté les premiers géniteurs « Sultane », « Buffalo », « Rolland » et « Othello », qui sont à l’origine des lignées de base, comme les chiens très typiques. Pratiquement cet œuvre a été le deuxième standard de la race.


Malgré tout, les disputes concernant le standard continuaient. Le cheptel contenait des chiens très différents. Il a été facile d’y différencier plusieurs types.
Une demande de diviser les Dogues de Bordeaux en deux races est apparue peu avant la Première Guerre Mondiale : la race Dogue de Bordeaux pour les Dogues au masque noir, la race Dogue Parisien pour ceux au masque rouge.


Cette demande a été encore plus stricte en Allemagne. Les Dogues de Bordeaux ont été exposés en trois catégories : au masque noir, au masque rouge, sans masque. Les Allemands considéraient le masque rouge comme un signe de la dégénérescence. En 1930 dans son rapport de l’exposition à Stuttgart le juge E. Stiefel a écrit que les Français par dérision ont vendu aux allemands des spécimens ayant le masque rouge. Ceux-ci étant un produit dégénéré de croisements de chiens avec le nez noir et de chiens avec le nez rouge.


Un avis semblable est annoncé dans un article du « Bulletin du Club Allemand du Dogue de Bordeaux » du 19 septembre 1993 à l’occasion de l’Exposition Nationale Elevage de Dogue de Bordeaux à Wuppertal, disant qu’aujourd’hui il a été prouvé incontestablement que le masque noir est historiquement correct. Le masque rouge étant apparu plus tard comme résultat de la dégénérescence, bien qu’un grand nombre de personnes le refuse entièrement. Aujourd’hui les significations de la race reconnues par tous préfèrent le masque noir. Néanmoins, du point de vue de la génétique la différence entre masque noir et rouge est minime. L’élevage des chiens ayant le masque rouge ou le masque noir est l’affaire des éleveurs eux-mêmes.


Le cheptel des Dogues a fortement souffert pendant la Première guerre mondiale. L’armée française a essayé de les utiliser comme des chiens secouristes, mais, à cause de leur lenteur ils n’ont pas pu satisfaire les attentes. Beaucoup de chiens ont péris sous les balles ou étaient empoisonnés par le gaz toxique utilisé dans des buts militaires.


 En 1924, A. Barès un imprimeur de Bordeaux a fondé le club des Dogues de Bordeaux dans le but d’éditer un standard. Mais, le standard officiel utilisé jusqu’à 1970 n’avait été adopté qu’en 1926. Ce standard édité au titre d’une brochure, a cité pratiquement le standard de J. Kunstler. La dispute concernant la couleur du masque s’est terminée. Les deux masques étant reconnus égaux.


En 1925 à Paris A. Barès a exposé une très belle chienne nommée « Poupée ».
La deuxième guerre mondiale a infligé un coup lourd aux Dogues de Bordeaux. Beaucoup de chiens sont morts de faim. A cause du manque de provisions il n’y avait rien pour nourrir ces grandes bêtes. Une partie d’entre eux a été exportée.


La race s’est trouvée à nouveau à la limite de la disparition.


Dans les conditions difficiles de la guerre les éleveurs essayaient de conserver leurs chiens avec grand soin. Ils ont apporté une contribution évidente à la préservation de la race.
Après la guerre la reconstruction du cheptel en France fut très difficile.
Néanmoins, le 1 septembre 1951 un premier organe de la Société des amateurs de Dogues de Bordeaux sous le nom « Les Dogues français » est apparu. Achille Barès, de Bordeaux, est devenu le président de cette Société, Maurice Van Cappel, de Périgueux, en est devenu le vice-président. Parmi d’autres informations un article de M. Van Cappel concernant la nutrition rationnelle des Dogues de Bordeaux a été publié. C’était la première étude de ce genre, appliquée à cette race.

Une nouvelle renaissance de la race dans les années soixante se limita à un petit nombre des géniteurs, issus principalement des élevages suivants : « de Fénelon » de M. Van Cappel, « des Démons Noirs » de R. Averlant, « de Goise » de I. Pouit, « du Domaine des Sources » de I. Létendart. Puis, l’élevage « de la Maison des Arbres » de M. Triquet les a rejoints. Les chiens les plus remarquables de cette époque étaient : Milk de Fénelon, Marcus de Démons Noirs et Mowgli de la Maison des Arbres.


En 1966, malgré les efforts des amis fidèles du dogue français, il n’y avait que cinq membres dans la Société des Amateurs des Dogues de Bordeaux. Ces chiens ont disparu des expositions, dans une large mesure, à cause des juges étrangers, qui ont créé des obstacles pour les mastiffs français, en leur interdisant de participer aux concours.
Les éleveurs, pour ne pas perdre le cheptel précieux, ne vendaient pas les chiots ; ils les plaçaient gratuitement chez les amis et les connaisseurs pour soutenir la race en voie d’extension.
Le professeur de langue anglaise M. Triquet et le vétérinaire M. Maurice Luquet ont apporté une grande contribution dans la future prospérité de la race. Ils ont pris pour base le standard du professeur Kunstler et l’ont amélioré. Ce troisième standard, qu’ils ont écrit en 1971 était plus complexe et détaillé, ce qui permettait de le valider auprès de la F.C.I. (Fédération Cynologique Internationale).


En 1972 la « Société des Amateurs de Dogues de Bordeaux » a reconnu cette race comme étant la race nationale.


R. Triquet, en collaboration avec Ph. Sérouil a élaboré le dernier, quatrième standard du Dogue de Bordeaux, qui contient certaines corrections et des compléments nécessaires. Ce standard fut reconnu par la F.C.I. et publié. Dans cet ouvrage ce standard a été traduit de l’original, aimablement offert par son auteur M. Triquet.

Caractéristiques physiques et de caractère :


Le Dogue de Bordeaux n’est pas un chien du salon. C’est un athlète construit pour le combat. Il est constitué comme un combattant trapu et musclé. Son corps est fort et puissant, ce qui ne l’empêche pas d’avoir une réaction rapide.
Son corps est peu allongé. L’index de la construction est 110 (la longueur  divisée par la hauteur et multipliée par 100).

 

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Multi Champion E-Gorynytch Nostalgie de France – prop. Eugenia Chichkina


La base théorique de la notion « l’extérieur » (l’aspect extérieur, le physique, l’apparence) est la loi des variations corrélatives élaborée par Charles Darwin. Apparemment, c’est sur cette loi que s’appuie R. Baron en disant qu’une variation dans une région entraîne une autre variation. C'est-à-dire un changement d’une partie du corps provoque un changement d’une autre.


Darwin (1809-1882) a dit : « Quel monstre devient un lévrier ayant la tête d’un bouledogue ». Il estimait qu’un tel animal disharmonique cesse d’être productif. La tête lourde d’un bouledogue entraîne un changement d’autres parties du corps : le cou court, la musculature massive de la partie intérieure qui empêche un lévrier de se déplacer rapidement.


Un chien lourd comme le Dogue de Bordeaux a un grand crâne et une tête lourde et massive, le cou relativement court et rigide, des muscles soulevant les omoplates également courtes. Tout cela empêche l’animal d’effectuer une large amplitude de mouvement des membres antérieurs. En revanche, le cou court aide à soutenir la tête lourde et  augmente la capacité aux fortes prises. Chez un tel chien la position basse du cou est rationnelle pour son déplacement puisque quand la tête est avancée, le centre de gravité se déplace vers l’avant et soulage le mouvement des membres postérieurs.


Néanmoins, il ne faut pas confondre tout cela avec un défaut : le garrot placé trop bas, ce qui force un chien à déplacer ses pattes avant avec difficulté.
Si les omoplates sont correctement placées, la tête est joliment portée. Le cou se fond harmonieusement vers le garrot et vers la ligne de dessus.


Une bonne distance entre le sternum et l’extrémité des omoplates influence sur une bonne angulation. On peut trouver facilement l’extrémité des omoplates sur la place du contact du cou avec le garrot.


Pour courir, un chien avec une tête relativement petite et à cou long tend le cou vers l’avant pour déplacer le centre de gravité et soulager la poussé des membres postérieurs et le mouvement de progression. Pour accomplir la même tache, certains Dogues de Bordeaux baissent la tête parce que chez un chien ayant le cou assez court le centre de gravité se déplace peu. Ainsi, un chien avec une grande et lourde tête et un cou court a l’air un peu abattu quand il court. C’est une particularité de certains chiens de cette race. Malheureusement, cela peut être une raison pour une note un peu plus faible.


La cage thoracique ne doit pas être « en tonneau ». Cependant, chez les chiens ayant la poitrine bien développée le thorax, tout de même, a une tendance à s’arrondir grâce aux côtes plus arrondies dans la partie supérieure. Cela conditionne un écartement des omoplates et détermine la position typique des membres antérieurs qui sont inclinés (vu devant) en dedans, à partir des épaules vers les métacarpes. Une telle construction ne contribue pas à une allure rapide quoique le Dogue de Bordeaux atteint une vitesse assez importante sur les distances courtes.
Il n’est pas rare que les Dogues de Bordeaux aient la jambe courte ce qui est observé depuis de début de la formation de la race.


La largeur de la jambe démontre l’épaisseur et la massivité de l’os.
Les métacarpes modérément inclinés signifient que les membres antérieurs sont bien construits. Si elles sont posées verticalement ça veut dire que l’angulation est très ouverte. Néanmoins, les métacarpes faibles ayant une inclinaison forte n’ont rien à voir avec la position des os dessus. C’est le résultat d’un manque d’attention envers l’état des os du chien pendant la période de sa croissance.


Le Dogue de Bordeaux est un chien sage, intelligent et équilibré. Son passé d’un combattant a déterminé ses traits typiques de l’apparence. Les éleveurs de notre temps lui ont ajouté beaucoup des qualités nouvelles en adoucissant son caractère sans diminuer ses qualités naturelles. Le chien reste imposant, courageux, très dévoué à son maître et aux membres de la famille. L’apparence de ce chien séculaire provoque une terreur parmi les profanes. Ex président de la Société des Amateurs du Dogue de Bordeaux Michel Guignard a dit que à cause de son apparence de combattant et du passé lourd ce chien est considéré comme un animal louche, bien que tout le monde puisse dire qu’il n’y a pas d’animal plus doux et gentil.

 

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Champion Signore Kwan de la Seigneurie des Chartrons – prop. Mme Cnudde


Le Dogue de Bordeaux actuel est calme, sûr de lui et il a une attitude digne ayant conscience de sa force. Son comportement semble être réfléchi ce que témoigne sa grande noblesse. Il ne participe pas aux bagarres stupides. Il n’aboie pas pour rien. Il n’attaque pas l’homme pendant la promenade. Cependant il est un bon gardien et protège la propriété avec l’assurance, surtout la chienne. Vous et votre bien seront parfaitement protégés. Vous pouvez lui faire entière confiance.


Le Dogue de Bordeaux  éduqué correctement se comporte bien avec les animaux domestiques, y compris les chiens. Il est gentil avec les congénères non agressifs. Il ignore les petits chiens provocateurs. Cependant, il réagit avec la rapidité de l’éclair à l’agressivité d’un autre chien d’une grande taille : il ne se laissera jamais dominer. La réaction du Dogue de Bordeaux est instantanée et très impressionnante.


Certains maîtres stimulent la méchanceté de leurs chiens. Tels animaux, surtout les mâles, peuvent attaquer ses congénères. Cela peut créer beaucoup des ennuis pendant les promenades. Il ne faut pas provoquer l’agressivité du Dogue de Bordeaux. En étant excité il vous écoutera moins. Il est très difficile de l’arrêter. Heureusement il ne montre ce comportement que rarement, étant un chien très équilibré.


Un Dogue de Bordeaux mal éduqué et peut obéissent ou dressé pour la garde peut être dangereux.
Une éducation stricte et successive fait du Dogue de Bordeaux un compagnon idéal.
Il est très important, surtout dans la ville, que le Dogue de Bordeaux depuis son jeune âge obéit sans objections à son maître sans relâcher la discipline. Ce chien est très intelligent et votre faiblesse une fois montrée mène à la mémorisation et à la répétition du comportement négatif. Pour bien éduquer le Dogue de Bordeaux il faut lui apprendre à respecter son maître grâce à l’éducation stricte et orientée. Ce que vous n’aimerez pas un jour, il ne faut le laisser faire jamais. Par exemple, le chien qui dormait dans votre lit pendant une maladie continuera le faire quand il sera guéri et ne comprendra pas la punition.


Le Dogue de Bordeaux est un chien susceptible. Il ne supporte pas une punition injuste. Il n’aime pas les rebuffades et les crises de nerfs. Il souffre lourdement d’une sévère punition et se souvient d’elle longtemps. Il se sent fautif et non aimé. Si les punitions injustes sont fréquentes il devient méfiant et commence avoir peur de son maître.


Le Dogue de Bordeaux observe et saisi vite, mais il n’aime pas les ordres méchants. Il fait semblant qu’il ne comprend pas la tâche. En revanche il exécutera cette tâche avec un grand plaisir si elle ne blesse pas son sentiment de l’indépendance. Le Dogue de Bordeaux montrera que ce n’est pas par votre pression il a décidé d’accomplir ce que vous avez demandé, mais par sa volonté.


En règle générale un Dogue de Bordeaux adulte ne supporte pas bien la séparation de son maître qui l’a élevé en famille. Néanmoins, les chiens qui ont changé quelques propriétaires ou habitants dans le chenil ne souffrent pas trop et gardent leur bienveillance.


Parfois, en jouant, le Dogue de Bordeaux est disposé à chasser les chats inconnus. Peut-être il ne fera pas de mal, mais le chat affolé et traqué sur un arbre ne le sait pas. C’est pourquoi il vaut mieux interdire tels exercices pour éviter le traumatisme du chien, les chocs avec les voitures au moment de la poursuite et des conflits avec les propriétaires des chats.


Le Dogue de Bordeaux est calme à la maison, mais il a besoin d’exercices et des promenades d’une longue durée. Privé du mouvement il grossi, son métabolisme devient déséquilibré et par conséquent il vieilli vite.

Le Dogue de Bordeaux et moi


A l’époque personne en URSS connaissait cette race jusqu’au moment quand le film américain « Turner and Hooch » est apparu sur les écrans. Il a agité les milieux cynologique du pays.
Les amateurs des races rares ont commencé à s’intéresser instamment du nom de cette race. Ceux qui avaient l’occasion de fréquenter les pays étrangers essayaient de trouver les élevages ayant ces chiens.

 
A la fin de l’été de 1991, j’ai visité, sans aucune idée d’acheter un chiot quelconque, un grand élevage des chiens « z Povodskey Roviny » en Slovaquie appartenant à l’éleveur Pihlik. Il avait quelques races à la mode, dont le Mâtin de Naples.

 

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Multi Champion Rambo - prop. Mme Chichkina


Le propriétaire avec une fierté m’a montré des Husky Sibériens qui entraient en vogue. Ceux-ci m’ont rappelé les « laïka » russes appartenant au groupe des races primitives. Je ne les trouvais pas originaux.


Tout à coup, dans un chenil éloigné j’au vu des animaux étranges, entièrement roux ayant une tête énorme, plissée de nombreuses rides. Leur corps ressemblait à celui d’une lionne. Ils flânaient gracieusement tout au long d’un grand chenil. Puis, le propriétaire me montra leur chiot.


L’image fut évocatrice, l’envie d’acheter un chiot me prit malgré moi. J’ai eu une révélation que si je n’en achetais pas je le regretterais tout ma vie. Malheureusement ce chiot a été déjà vendu. Il fallait attendre une prochaine portée minimum six mois.
Après cette visite une idée bien ancrée dans ma tête me poussa chercher et acquérir un chien semblable à tout prix.


A la fin de l’automne de la même année j’ai eu une chance de tomber sur une annonce dans un journal hebdomadaire tchèque concernant la vente des Dogues de Bordeaux.


Les chiens étaient presque adultes : deux femelles de onze mois et un mâle de sept mois. J’ai acheté la plus grande femelle Arcadia Baghira (photo 87) qui est devenue le premier Dogue de Bordeaux de l’ex-URSS. C’était en octobre 1991. Je n’avais pas accès d’argent pour prendre encore le mâle. Mais, les propriétaires m’ont promis une saillie de ma chienne par leur nouveau mâle venu de l’Allemagne.


Arcadia Baghira étant insolite pour les russes fit une sensation à sa première exposition à Moscou malgré son jeune âge. Mais, un mâle représentant mieux le type de cette race manquait à côté de la femelle. C’est pourquoi, au bout de deux mois je suis revenue en République Tchèque pour chercher un mâle. C’était Brecht Baghira (photo couleur 20) descendant des mêmes parents que Arcadia, mais, d’une autre portée. Vu que la race a été rare en République Tchèque et je n’avais pas d’accès à d’autres pays je n’avais pas de choix. Plus tard ce mâle est devenu célèbre.


Ainsi, pour la première fois, cette nouvelle race apparut en Russie et je créai le premier élevage sous le nom « So Svetlych Ozyor ». Plus tard, ce nom a été changé pour « Nostalgie de France ».

 

Le standard :

 

Standard F.C.I. N°116 / 23.01.2009 / F
DOGUE DE BORDEAUX
ORIGINE : France. DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D’ORIGINE EN VIGUEUR :
04.11.2008.
UTILISATION : Garde, défense et dissuasion.
CLASSIFICATION FCI : Groupe 2    Chiens de type Pinscher et Schnauzer, molossoïdes et
chiens de montagne et de bouvier suisses.
Section 2.1 Molossoïdes de type dogue. Sans épreuve de travail.
BREF APERÇU HISTORIQUE : Le Dogue de Bordeaux est l’un des chiens français les plus anciens, descendant probable des Alans et, en particulier de l’Alan Vautre dont Gaston Phébus (ou Fébus) Comte de Foix dit, au XIVè siècle, dans son Livre de Chasse, qu’il « tient plus fort sa morsure que ne ferait trois lévriers ». Le mot dogue apparaît à la fin du XIVè siècle.
Au milieu du XIXè siècle, ces anciens dogues n’étaient guère renommés qu’en Aquitaine. On les utilisait à la chasse au gros gibier (sanglier), aux combats (souvent codifiés), à la garde des maisons et du bétail, au service des bouchers. En 1863 eut lieu à Paris, au Jardin d’Acclimatation, la 1ère exposition canine française. Les Dogues de Bordeaux figuraient sous leur nom actuel. Il a existé différents types : type toulousain, type parisien, type bordelais, à l’origine du dogue actuel.
La race qui avait beaucoup souffert pendant les deux guerres mondiales, au point d’être menacée d’extinction après la guerre de 1939-1945, reprit son essor dans les années 1960.
1er standard («Caractère des vrais dogues ») in Pierre Mégnin, Le Dogue de Bordeaux, 1896. 2ème standard in J. Kunstler, Etude critique du Dogue de Bordeaux, 1910
3ème standard par Raymond Triquet, avec la collaboration du Docteur Vétérinaire Maurice Luquet, 1971, 4ème standard reformulé selon le modèle de Jérusalem (F.C.I.) par Raymond Triquet avec la collaboration de Philippe Sérouil, Président, et du Comité de la Société des Amateurs de Dogues de Bordeaux, 1993.
Standard précisé en 2007 par Raymond Triquet (Président d’honneur de la SADB), Sylviane Tompousky (Présidente de la SADB) et Philippe Sérouil (membre du Comité de la SADB)
ASPECT GENERAL :    Typiquement un molossoïde brachycéphale concaviligne. Le Dogue de Bordeaux est un chien très puissant, dont le corps très musclé conserve un ensemble harmonieux. Il est construit plutôt près de terre, c’est à dire que la distance sternum-sol est légèrement inférieure à la hauteur de la poitrine.
Trapu, athlétique, imposant, il a un aspect dissuasif.
PROPORTIONS IMPORTANTES : La longueur du corps, de la pointe de l’épaule à la pointe de la fesse, est supérieure à la hauteur au garrot dans la proportion de : 11/10. La hauteur de la poitrine est supérieure à la moitié de la hauteur au garrot. La longueur maximale du museau est égale au tiers de la longueur de la tête. La longueur minimale du museau est égale au quart de la longueur de la tête. Chez le mâle, le périmètre céphalique correspond à peu près à la hauteur au garrot.
COMPORTEMENT – CARACTERE: Ancien chien de combat, le Dogue de Bordeaux est doué pour la garde qu’il assume avec vigilance et un grand courage mais sans agressivité. Bon compagnon, il est très attaché à son maître et très affectueux. Calme, équilibré avec un seuil de réponse (réaction) élevé.
Le mâle a un caractère généralement dominant.
TETE :    Volumineuse, anguleuse, large, assez courte, trapézoïdale quand elle est vue de face et de dessus. Les axes longitudinaux du crâne et du chanfrein sont convergents (vers l’avant). La tête est sillonnée de rides symétriques de chaque côté du sillon médian. Ces rides profondes et tourmentées sont mobiles selon que le chien est attentif ou non. La ride qui va de la commissure interne de l’œil à la commissure des lèvres est typique. La ride allant de la commissure externe de l’œil à la commissure des lèvres ou vers le fanon, si elle est présente, doit rester discrète.
REGION CRANIENNE : Crâne : Chez le mâle : le périmètre du crâne, pris au niveau de la plus grande largeur, correspond à peu près à la hauteur au garrot. Chez la femelle : il peut être légèrement inférieur. Son volume et sa forme sont les conséquences du développement très important des temporaux, des arcades sus-orbitaires, des arcades zygomatiques et de l’écartement des branches du maxillaire inférieur. La région supérieure du crâne est légèrement convexe d’un côté à l’autre. Dépression frontale profonde s’atténuant vers l’extrémité postérieure de la tête. Le front domine la face mais ne la surplombe pas. Il est pourtant encore plus large que haut. Stop : Très accusé formant avec le chanfrein un angle presque droit (95 à 100°).
REGION FACIALE : Truffe : Large, aux narines bien ouvertes, bien pigmentée selon la couleur du masque ; truffe remouchée (retroussée) admise mais pas renfoncée vers les yeux. Museau : Puissant, large, épais, mais non empâté sous les yeux, assez court, profil supérieur très légèrement concave, aux plis sobrement indiqués. Sa largeur diminuant à peine jusqu’au bout du museau, il a, vu de dessus, la forme générale d’un carré. Par rapport à la région supérieure du crâne, la ligne du chanfrein forme un angle très obtus ouvert vers le haut. Lorsque la tête est horizontale, le bout du museau tronqué, épais et large à la base se trouve en avant d’une verticale
tangente à la face antérieure de la truffe. Son périmètre approche les deux tiers de celui de la tête. Sa longueur se situe entre le quart et le tiers de la longueur totale de la tête, de la truffe à l’occiput. Les limites supérieure (du tiers) et inférieure (du quart de la longueur de la tête) sont admises mais non recherchées, la longueur idéale du museau se situant entre ces extrêmes.
Mâchoires : Très puissantes, larges. Le chien est prognathe inférieur (le prognathisme est un caractère racial). La face postérieure des incisives inférieures est en avant et non au contact de la face antérieure des incisives supérieures. La mâchoire inférieure s’incurve vers le haut. Le menton est bien marqué et ne doit ni dépasser exagérément la lèvre supérieure ni être recouvert par elle.
Dents : Fortes, en particulier les canines. Canines inférieures écartées et légèrement recourbées. Incisives bien alignées surtout à la mâchoire inférieure où elles forment une ligne apparemment droite. Lèvres : Lèvre supérieure épaisse, modérément pendante, rétractile. Vue de profil elle présente une ligne inférieure arrondie. Elle recouvre la mâchoire inférieure sur les côtés. A l’avant le bord de la lèvre supérieure est en contact avec la lèvre inférieure, puis descend de chaque côté en formant en V renversé évasé.
Joues : Saillantes par suite d’un très fort développement musculaire. Yeux : Ovales, largement espacés. L’espace entre les angles internes des paupières équivaut à environ deux fois la longueur de l’œil (ouverture palpébrale). Regard franc. La conjonctive ne doit pas être apparente. Couleur noisette à brun foncé pour les dogues à masque noir, couleur moins foncée tolérée mais non recherchée chez les sujets à masque marron ou sans masque. Oreilles : relativement petites, de couleur un peu plus foncée que la robe. A leur attache, la base antérieure est légèrement relevée. Elles doivent retomber, mais non pendre mollement, le bord antérieur étant contre la joue quand le chien est attentif. L’extrémité inférieure est légèrement arrondie ; elle ne doit pas pouvoir dépasser l’œil. Elles sont attachées assez haut, au niveau de la ligne supérieure du crâne dont elles semblent encore accentuer la largeur.
COU : Très fort, musclé, presque cylindrique. Sa peau est ample, lâche et souple. Sa circonférence moyenne égale presque celle de la tête. Il est séparé de la tête par un sillon transversal peu accentué, légèrement courbe. Son profil supérieur est légèrement convexe. Le fanon, bien marqué, débute au niveau de la gorge formant des plis jusqu’au poitrail sans pendre exagérément. Le cou, très large à la base se fond sans heurt avec les épaules.
CORPS : Ligne du dessus : Bien soutenue. Garrot : Bien marqué. Dos : Large et musclé Rein : Large, assez court et solide Croupe : Modérément oblique jusqu’à la naissance de la queue. Poitrine : Puissante, longue, haute et large, descendant plus bas que le coude ; poitrail large et puissant dont la ligne inférieure (inter-ars) est convexe vers le bas. Côtes bien descendues et bien cintrées mais pas en tonneau. La circonférence de la poitrine doit être de 25 cm à 35 cm supérieure à la hauteur au garrot. Ligne du dessous : ligne harpée, de la poitrine bien descendue au ventre assez relevé et ferme, ni tombant ni levretté.
QUEUE : Très épaisse à la racine. Sa pointe atteint de préférence le jarret sans le dépasser. Portée bas, elle n’est ni cassée ni nouée mais souple. Tombante au repos, elle se relève en général de 90 à 120 ° par rapport à cette position, lorsque le chien est en action, sans s’incurver sur le dos ni s’enrouler.
MEMBRES
MEMBRES ANTERIEURS : Ossature forte, membres très musclés. Epaule : Puissante, aux muscles saillants. Obliquité de l’omoplate moyenne (45° environ sur l’horizontale), angle de l’articulation scapulo- humérale : un peu plus de 90 °. Bras : Très musclé. Coudes : Dans l’axe du corps, ni trop serrés contre la paroi thoracique ni en dehors. Avant-bras : Vus de face, droits ou un peu inclinés de dehors en dedans de façon à se rapprocher légèrement du plan médian, surtout chez les chiens à très large poitrine. Vus de profil, verticaux. Région métacarpienne : Puissante. De profil, légèrement inclinée. Vue de face parfois légèrement en dehors pour compenser la légère inclinaison de l’avant-bras vers l’intérieur. Pieds : Forts, doigts serrés, ongles courbes et forts, coussinets bien développés et souples ; le dogue est bien digitigrade malgré son poids.
MEMBRES POSTERIEURS : Membres robustes avec forte ossature, bien angulés. Vus de derrière: les postérieurs bien parallèles et verticaux donnent une impression de puissance bien que l’arrière-main soit légèrement moins large que l’avant main.
Cuisse : Très développée et épaisse, aux muscles apparents.
Genou (grasset) : Dans un plan parallèle au plan médian ou très légèrement en dehors Jambe : Relativement courte, musclée, descendant bas. Jarret : Court, nerveux, angle du jarret modérément ouvert.
Métatarse : Robuste, absence d’ergot. Pieds : Un peu plus longs que les antérieurs, doigts serrés.
ALLURES : Assez souples pour un molosse. Au pas, mouvement ample et souple au ras du sol. Bonne poussée des postérieurs, bonne amplitude des mouvements des antérieurs, surtout au trot, qui est l’allure préférée. Quand le trot s’accélère, la tête a tendance à se baisser, le dessus à s’incliner vers l’avant, les pieds antérieurs à se rapprocher du plan médian en allant chercher la terre loin devant. Petit galop avec déplacement vertical assez important. Capable de grande vitesse en déboulant au ras du sol sur de courtes distances.
PEAU : Epaisse et suffisamment ample, sans excès de rides. ROBE POIL : Fin, court et doux au toucher.
COULEUR : Unicolore, dans toute la gamme du fauve, de l’acajou à l’isabelle. On recherche une bonne pigmentation. Les taches blanches peu étendues sont admises au poitrail et à l’extrémité des membres.
MASQUE : Masque noir : Le masque est souvent assez peu étendu et ne doit pas envahir la région crânienne. Il peut être accompagné de légères charbonnures sur le crâne, les oreilles, le cou, et le dessus du corps. La truffe est noire.
Masque marron(anciennement dit rouge ou bistre): La truffe est marron, le bord des paupières est également marron ainsi que le bord des lèvres. Il peut être accompagné de charbonnures marron non envahissantes, chaque poil comporte une zone fauve ou sable et une zone marron ; les parties déclives sont alors plus claires.
Sans masque : Le poil est fauve ; la peau apparaît rouge (également appelé jadis « masque rouge »). La truffe peut alors être rougeâtre.
TAILLE ET POIDS :
Taille devant correspondre à peu près au périmètre céphalique
Hauteuraugarrot: Mâle:60à68cmaugarrot. Femelle : 58 à 66 cm au garrot.
On tolérera 1 cm en moins et 2 cm en plus
Poids :    Mâle :    50    kg    au    moins ;    Femelle    45    kg    au    moins    avec caractères identiques à ceux des mâles mais moins accusés.
DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de ses conséquences sur la santé et le bien-être du chien.
DEFAUTS GRAVES : ␣    Tête disproportionnée (trop petite ou exagérément
volumineuse). ␣    Hypertype bouledogué : crâne plat, chanfrein mesurant moins
du quart de la longueur totale de la tête, ride boursoufflée
derrière la truffe. Repli important entourant la tête. ␣    Déviation latérale importante de la mandibule. ␣    Incisives visibles de façon constante, la gueule étant fermée.
Incisives très petites implantées de façon irrégulière. ␣    Dos voussé (convexe) ␣    Queue présentant des vertèbres soudées mais non déviée. ␣    Pieds antérieurs tournés en dedans, même légèrement. ␣    Pieds antérieurs exagérément tournés en dehors. ␣    Cuisses plates. ␣    Angle du jarret trop ouvert (angulation droite). ␣    Angles trop fermés, chien sous lui du derrière. ␣    Jarrets de vache, jarrets en tonneau. ␣    Allure béquillarde ou roulis important à l’arrière. ␣    Essoufflement excessif, respiration rauque. ␣    Blanc à l’extrémité de la queue ou sur la région antérieure des
membres, au dessus du carpe et du tarse ou blanc couvrant sans interruption l’avant du tronc, du poitrail à la gorge.
DEFAUTS ELIMINATOIRES : ␣    Chien agressif ou peureux. ␣ Tête longue et étroite au stop peu accentué, au chanfrein
mesurant plus du tiers de la longueur totale de la tête (manque
de type en tête). ␣ Chanfrein parallèle à la ligne supérieure du crâne ou
descendant, chanfrein busqué.
␣    Torsion de la mâchoire. ␣    Dogue non prognathe inférieur. ␣    Canines visibles de façon constante, la gueule étant fermée. ␣    Langue sortant de façon constante la gueule étant fermée. ␣    Yeux bleus, yeux exorbités. ␣    Queue à la fois nouée et déviée latéralement ou tordue (en tire-
bouchon). ␣    Queue atrophiée. ␣    Avant-bras tors avec région métacarpienne très affaissée. ␣    Angle du jarret ouvert vers l’arrière (tarse dévié vers l’avant) ␣    Blanc en tête ou sur le corps, autre couleur de robe que le
fauve (charbonné ou non) et en particulier robe bringée et robe uniformément marron dite « chocolat » (chaque poil est alors entièrement marron).
␣    Tare invalidante repérable Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d’ordre
physique ou comportemental sera disqualifié.
N.B.: les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.

 

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Champion Gabbilla the Red Force – prop. M. Van Stayen

 

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Belle iz Alekseevskogo Doma – prop. Mme Korotkova

 

Vous trouverez les coordonnées du livre d'Eugenia sur son site :

 

http://www.nostalgie-de-france.com/



04/04/2014
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