cynopassionsuiteterterter

Je n'étais hélas pas à la journée amicale organisée par Claude cette année mais heureusement il y avait des photographes pour nous ramener des souvenirs des kings et des cavaliers examinés par Bertrand Dumont et je peux ainsi vous en faire profiter. Je reconnais la plupart d'entre-vous et j'aurais aimé être avec vous.

Pour les chiffres 28 TAN

et 17 confirmations

Bertrand a eu du travail

C'est à Moncey dans le Doubs que le Cercle Européen du Bouledogue Français a organisé sa dixième assemblée générale. Daphné et moi étions contents d'y participer et de passer un excellent et convivial week end. Un grand merci à tout le monde et en particulier à Martine Bendjemia pour nous avoir reçu tous les deux magnifiquement comme toujours. Quelques photos :

Un week end totalement "bouledogue"

Garçon Manqué et Cunégonde du Vidame d'Urfé sur

la terrasse de Martine à Valentigney.

Et Daphné n'est pas en reste

Garçon Manqué attentive

Martine et Berthe aux Petits Pieds du Vidame d'Urfé

L'assemblée générale à Moncey

La boutique

Daphné à table ?

Une partie du comité au travail autour de son

président, Jacques Mulin

Le dépouillement du vote

Impulse de Sorine

(Prop. Sophie Berthoz-Marchal)

au pays des bouledogues. Sophie

est venue nous voir en voisine.

Daphné n'arrive pas à commander

tous les bouledogues ! Pas contente !!!

J'ai rencontré Nadia et Eric Girard à l'exposition de Bourges il y a quelques années et j'ai été frappé par le fait que nous avions deux passions en commun, les chiens bien sûr mais aussi les chevaux. Nous dialoguons régulièrement et j'ai trouvé intéressant que Nadia vous fasse partager sa passion pour le Bouledogue Français.

 Grâce a mes beaux parents j’ai découvert cette race en même temps que mon époux en 1982 et depuis je suis mariée avec leur fils en 1984 et avec l’amour des Bouledogues qui ne m’a jamais quitté ..
 
J’ai d’abord eu une petite femelle fauve Royale Canelle de Landouar ; une boulette avec un caractère bien trempé ; faisant la tronche a toutes personnes qu’elle ne connaissait pas !!! sur les ring elle se présentait bien mais avant et après du boudin !!! sa maman était la 1ere fauve admise dans cette couleur ; je n’ai pas pu avoir de bébés car une infection de la matrice a tout compromis et opérée a 4 ans ..
 
Puis ; un 25 décembre ; alors que nous étions en Bretagne une portée la dernière née chez mes beaux parents était née le 15 décembre 2007 ; c’est la que j’ai rencontré mon Combak et complètement craqué !!! j’avais donc 2 boules plus une petite chienne Isa ( croisée ) nous lui avons trouvé une race ou un seul exemplaire serait présent ( le terrier de Bolbec ) ville ou nous habitons ; décédée a 17 ans ; puis un colley barbu Ty Aldo qui nous a quitté voila 3 semaines a 12 ans et demi tout ce petit monde vivait en parfaite harmonie ; Canelle nous a quitté il y a 4 ans a 11ans ; dans une grande douleur je me suis promis de ne plus ravoir de fauve ; elle aura été l’unique .
 
Voir l’affixe Landouar disparaître me faisait vraiment mal au cœur car 30 ans de sélection et tout le travail de mes beaux parents méritait de perpétuer ; j’ai donc acheté une petite femelle Hagrypine des Gueules d’anges trouvé grâce a Marie Claude Brun qui m’a indiqué l’adresse et j’en suis ravie !!! cette choupette est a mon gout très belle et elle le sait ….mes beaux parents  m’ont fait l’honneur de me transmettre cet affixe si prestigieux et je leur en suit extrèmement reconnaissante
J’attends donc les prochaines chaleurs de ma fille pour espérer une portée Landouar  en espérant être digne de cet héritage .
 
Voila notre histoire ; a suivre.

Nadia Girard

Canelle de Landouar

Combak de Landouar

Combak et Hagrypine des Gueules d'Anges

Combak

Hagrypine

Combak sur le ring

Je suis toujours curieux des motivations qui poussent un passionné à commencer à juger en expositions. J'ai donc demandé à Lydie Estru dont je respecte à la fois l'intégrité et l'amabilité sur les rings depuis de nombreuses années et que j'apprécie beaucoup en tant que personne, de répondre à quelques questions simples sur la fonction de juge. C'est donc sous la forme de cet entretien que nous allons essayer de mieux comprendre comment tout cela fonctionne :

 Lydie, tu élèves des Terriers du Tibet avec pas mal de bonheur alors pourquoi avoir désiré devenir juge ? D’où vient cette envie ?

Question difficile ! J’ai toujours eu des chiens dans mon enfance, des chiens de chasse qui accompagnaient mon père à la chasse. J’ai connu le terrier du Tibet en 1980 et assisté à ma première exposition cette année-là. J’ai d’emblée aimé l’ambiance. Au-delà de la compagnie et la complicité magnifiques avec ce premier chien de race,  l’aspect extérieur, l’esthétique étaient des éléments importants à mes yeux. Petit à petit, au fil de rencontres déterminantes pour ma vie cynophile, il s’est imposé que le travail du juge était tout à fait fascinant. Ces quelques instants consacrés à chaque chien  m’apparaissaient comme un moment privilégié. Je ressens toujours ce sentiment lorsque je juge.

Quels sont les traits physiques que tu remarques en premier chez un chien lorsque tu dois le juger ?

La première question à se poser lorsque l’on juge est de savoir si le chien que l’on a en face de soi  correspond bien à la race auquel il appartient. Dans tous les standards, le premier point reprenant l’aspect général est très important. On passe ensuite à l’expression. Un chien, fût-il d’exposition, doit être pétillant, vivant. L’harmonie de la tête est importante, chaque race a une forme de crâne, d’yeux, etc spécifiques. On passe ensuite à la construction générale puis au mouvement qui là aussi est spécifique à chaque race.  
Un excellent chien aura le maximum de points positifs. Un chien sublime aura le petit plus qui fait que l’on passe sur un défaut car tout le reste est tellement beau !
Ce qu’il faut savoir c’est qu’un chien parfait n’existe pas ! Chaque juge au fil de son expérience, se forge une image idéale des races qu’il juge. C’est ce qui fait la richesse des expositions.

Est-il plus difficile de départager deux chiens d’excellente qualité ou deux chiens qui présentent des défauts très différents ?

Définitivement, juger des beaux chiens est plus simple ! Même si c’est un crève-cœur d’avoir à choisir un gagnant ! Ensuite, lorsque j’ai une classe de chiens où je ne trouve pas ce que je cherche, je classe en fonction de ce qui est pour moi le moins préjudiciable à la race. Il m’arrive de ne pas donner de CACS parce que les chiens en présence ne m’apparaissent pas le mériter.

Tu as jugé les King Charles Spaniels au Championnat du Monde de Paris en 2011. Etait-ce un bon souvenir ?

C’est un merveilleux souvenir. J’avais peur de ne pas trouver l’image idéale du king que j’ai en tête. J’aime cette race depuis près de trente ans et est assistée à la presque totalité des nationales cavaliers/ kings depuis 1985. J’y ai même présenté des kings !!!
Alors cette mondiale était une fête pour moi et un immense honneur dont j’espérais être digne. Lorsque j’ai choisi mes meilleurs, j’étais ravie car ces têtes représentaient ce que j’aime. J’ai regretté certaines présentations qui ont desservi certains chiens, mais présenter un king n’est pas toujours simple.

As-tu eu d’autres expériences vraiment marquantes ? Si oui lesquelles ?

Chaque fois que je juge est un grand plaisir pour moi. Un souvenir marquant le jugement de la nationale des papillons phalènes avec 99 chiens à départager. Juger une Nationale d’élevage est toujours un plaisir.

Quels conseils pourrais-tu donner à ceux qui aimeraient devenir juges ?

Difficile de répondre à cette question !
Rester humble, agréable, souriant…
Respecter les exposants et les chiens
Se faire respecter
Prendre du plaisir en jugeant !!!

Plus qu'une exposition, Crufts, qui se déroule chaque année à Birmingham (UK), est un véritables show. Un spectacle magnifique. Un grand merci à Annie Gouraud-Lemaître de m'avoir envoyé les liens suivants. J'ai eu envie de les partager avec vous. Attention les yeux :